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Compagnie Megaera

de Dennis Kelly

Traduction de Philippe Le Moine - parue aux éditions L'Arche

création octobre 2020

« Une femme raconte son histoire. Rencontre amoureuse truculente dans une file d’attente EasyJet, carrière prometteuse dans l’industrie du cinéma, arrivée des enfants - jusqu’au basculement de l’idylle à l’horreur la plus brutale. Ce drame acéré comme une lame explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la peur et de la folie. »

(L’Arche)

Dans ce témoignage on rit avec cette working girl en pleine possession de ses moyens alors qu’elle nous parle de sa rencontre avec son mari, des opportunités, de son travail, de son envie d’être mère... Seulement tout n’est pas rose. On est emporté dans le grand huit émotionnel de cette vie où la carrière décolle aux dépens du couple. Elle et le public sont ensemble, face à un mari mutique, jusqu’au moment où elle « décide » et demande le divorce. Dans ce chaos il avoue à demi-mots les raisons pour lesquelles il détruit leur couple à petit feu (volontairement) depuis longtemps.

Texte : Dennis Kelly

Traduction : Philippe Lemoine, éditions "L'Arche"

Mise en scène : Noémie Nicoloso

Jeu : Noémie Nicoloso

Assistanat à la mise en scène : Clément Ducros & Thibaut Nogara Granier

Scénographie, costumes : Noémie Nicoloso

Lumières : Clément Ducros & Noémie Nicoloso

Vidéo : Thibaut Nogara Granier & Noémie Nicoloso

Adaptable aux plateaux de théâtre et aux lieux non dédiés.

Une forme immersive en complicité avec les publics éloignés et à la technique légère.

 

Production : Compagnie Megaera

 

Durée : 1h30

A partir de 14 ans

Une ascension sociale en miroir avec une descente aux enfers dans leur vie privée. Le virus de la jalousie va le pousser à commettre l’irréparable. Il « annule » le choix de cette femme, la dépossédant de tout, sans exception. La violence de cet homme va tout détruire jusqu’à son profond sentiment d’innocence à elle. Sur scène, au plus proche du public, elle entame un lent processus de reconstruction de ses souvenirs pour supporter l’horreur, pour se les réapproprier.

Dans cet élan d’envie de vivre, elle lutte contre son sentiment de culpabilité; a-t- elle le droit de penser à des souvenirs heureux ?

Ce qui nous anime dans ce spectacle, c’est le refus du laisser-aller dans le désespoir, une femme qui ne cède pas mais qui dit tout quitte à s’exposer au maximum. C’est pourquoi nous avons opté pour un dispositif de plateau minimaliste. La chaise, le tapis et la table de chevet évoquent l’intérieur, un appartement, qu’il soit actuel ou appartenant à un souvenir. C’est à la fois un espace réel et un espace mental. La mise en scène est assujettie au besoin du « dire », c’est pourquoi elle est en mouvement, adaptable, malléable comme dans un souvenir. L’utilisation d’une caméra en direct offre un autre angle d’observation et redéfinit le regard tout en reconvoquant la mémoire. On offre, par le biais de la caméra, une autre possibilité de regard au public qui peut décider s’il est complice, voyeur ou compatissant. Le challenge du monologue, ce flot de pensées incessant, rappelle un procès ou un purgatoire mental où le personnage est autant accusateur que défenseur, où le public prend la place de juré.

Le public vivra cette thérapie d’une place de voyeur. On aperçoit la femme derrière le texte. C’est un endroit précieux, un moment sensible où elle fait réapparaître ses enfants.

J’ai choisi de monter ce texte pour faire entendre le témoignage d’une femme avec une parole brute, pour oser parler de l’infanticide. Je voulais montrer la force, le combat que mène une femme pour se reconstruire après l’horreur, après l’impossible.

Noémie NICOLOSO

Equipe

Compagnie Megaera

Comédienne & Metteuse en scène

©Jeremy B Williams

Noémie Nicoloso

Clément.jpg

Assistant à la mise en scène & régisseur

©Mathilde Guy

Clément Ducros

Compagnie Megaera

Assistant à la mise en scène & régisseur

©Lucie Clemensn

Thibaut Nogara Granier

Dates

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